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Eco-dico de la mode éthique

Ces dernières années, on voit passer de plus en plus de mots barbares : fast-fashion, slow-fashion, mode éthique, consommation durable… Toutes ces innovations linguistiques traduisent dans la langue la révolution en cours dans le rapport des consommateurs à ce qu’ils consomment.

C’est une évolution lente, même si on sent une nette accélération depuis le début de la pandémie de covid19. Petit à petit, les yeux se décillent, et chacun accepte de prendre sa part de responsabilité. On parle alors de consommation « responsable ».

Responsable mais pas coupable me direz-vous, oui, sans doute, toujours est-il qu’il ne faut pas louper le train de l’écologie, la planète n’attend pas, on en paie déjà les conséquences !

Sortir de la consommation de masse

Consommer toujours plus et payer toujours moins cher, voilà le discours que nous avons accepté (pour la plupart d’entre nous) pendant trop longtemps. Je dis « nous » car je me sens concernée, moi aussi j’ai participé à la fast-fashion. Même si je couds une partie de mes vêtements depuis longtemps ce n’est que récemment que je me suis intéressée à l’origine et à l’impact écologique de mes tissus.

Il est extrêmement compliqué de trouver les informations nécessaires à un choix responsable. Même si de plus en plus d’industriels jouent le jeu, il reste souvent une certaine opacité sur les procédés de fabrication par notamment.

J’ai voulu me renseigner et comprendre le coût réel sur l’environnement de ce que je pensais être de « bonnes affaires ». Il m’a fallu du temps et je ne suis pas une experte sur le sujet mais je vous dis ici ce que j’entends par « Slow-fashion ».

Mieux consommer c’est à la portée de tous 

On sait tous que « mieux consommer » c’est meilleur pour notre santé, notre planète et souvent notre portefeuille. En tout cas sur le long terme. Parce que pour mieux consommer il faut penser un objet (par exemple un vêtement) dans sa globalité. Il faut que nous changions quelques habitudes pour décentrer le regard et que tout devienne plus simple.

Il n’est plus possible, dans une perspective éthique, d’acheter un vêtement pour une seule occasion, par exemple. Le coût de création d’un vêtement doit être réparti sur sa durée de vie, plus celle-ci est courte, plus le prix est élevé.

Vous aurez compris que je n’utilise pas ici le mot « prix » uniquement dans une perspective monétaire. Il me semble que, pour envisager une mode réellement éthique, il faut accepter que le coût environnemental et social entre dans le prix.

Pour aller plus loin 

La couture, mon héritage et mon avenir

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