transmission

Accueil>La petite histoire>La couture, mon héritage et mon avenir

 

La couture, mon héritage et mon avenir

J’ai appris à coudre avec ma grand-mère, les mercredis et aussi parfois les weekends. C’était un temps rien qu’à nous dont je garde un merveilleux souvenir. Coudre a toujours été une forme de réconfort pour moi, même si parfois j’ai envie de casser ma machine !

Au fil du temps, la couture est devenue une véritable passion. J’ai cousu de plus en plus de vêtements, pour moi, mais aussi pour offrir. J’ai travaillé dur, je me suis perfectionnée, chaque occasion était bonne pour apprendre une nouvelle technique.

Pourtant, la couture est restée un loisir pendant de nombreuses années. Je n’avais même pas imaginé pouvoir en vivre un jour. Jusqu’à ce que le projet de la Petite Canette ne voie le jour, je n’envisageais pas non plus de me mettre à mon compte et de créer mon entreprise.

Comment j’ai appris à coudre 

Ce que l’on apprend dans le plaisir quand on est enfant, on le retient toute sa vie. En tout cas c’est vrai pour moi et mon apprentissage de la couture. Cette histoire est pleine d’amour, celui que l’on se porte avec ma grand-mère et celui que je veux transmettre au travers de mes créations.

J’ai appris la couture comme d’autres apprennent à faire du vélo. C’est un savoir transmis, par l’exemple et la répétition. Lentement mais surement, enfiler, faire la canette, passer le fil, appuyer sur la pédale, recommencer. Comme un mantra, ces gestes permettent de traduire, dans mes créations, mon envie d’avancer.

Il y a beaucoup de techniques de couture, de nombreux apprentissages à faire dans l’expérience. Je suis heureuse de dire que mon chemin n’est pas fini et que j’ai encore beaucoup à apprendre. Au quotidien, en imaginant les modèles, en créant les patrons, en cousant les commandes, j’apprends encore.

Changer de vie grâce à la couture

Je n’ai pas toujours eu la chance de vivre de ma passion. J’ai exercé un métier qui n’a rien à voir avec la couture pendant longtemps. Mais j’ai sans doute la chance d’appartenir à une génération qui est en train de remettre en question la séparation entre passion et travail.

Un jour je me suis dit que c’était peut-être possible pour moi aussi. Que je n’étais pas obligée de persévérer dans un emploi vide de sens. C’est grâce à la couture que j’ai pu sortir de cette routine et réellement changer de vie. Aujourd’hui je ne regrette rien, au contraire. La Petite Canette m’apporte le plaisir de travailler pour moi et pour mes clientes.

Je continue à me désengager des pensées toutes tracées. Ce changement professionnel c’est mon pas de côté à moi, c’est l’amorce de quelque chose de plus grand et de plus durable. Et ça fait du bien.

Pour aller plus loin :

Donner de soi dans chaque création (à venir)

Un éco-dico de la mode éthique